On ne badine pas avec l'amour Alfred de Musset
Pages: 98
Prix: 4.20€
On part aujourd’hui sur un classique de la littérature et du théâtre. Vous ne le savez sûrement pas, mais je suis un passionné de théâtre. J’en fais depuis que je suis tout petit et je ne m’arrêterai sûrement jamais. D’ailleurs, mes « modèles » sont deux comédiens ; Guillaume Galienne et Pierre Niney.
Je vais vous faire un rapide topo sur Alfred de Musset. Né en 1810 et décédé en 1857, Musset est issu d’une famille aisée parisienne. Il fait d’excellente étude dans le milieu littéraire et avant ses 18 ans, rencontre Lamartine, Hugo, Nodier, et pleins d’autres. Ces débuts dans la littérature et la poésie sont brillants. Ses premiers vers sont publiés à ses 20 ans. Ses parents lui donneront les moyens de vivre une vie tranquille et il surprendra ses amis par son esprit brillant et fera chavirer plus d’un cœur.
Il publiera sur l’espace d’un an (1883-1884) trois pièces de théâtre qui sont toujours des chefs d’œuvres : Les Caprices de Marianne, Lorenzaccio et, On ne badine pas avec l’amour.
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Certaines de ses pièces n’ont jamais quitté le répertoire de la prestigieuse Comédie-Française.
source : http://www.universalis-edu.com.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/encyclopedie/alfred-de-musset/
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« Perdican
Insensés que nous sommes ! Nous nous aimons. Quel songe avons-nous fait, Camille ? Quelles vaines paroles, quelles misérables folies ont passé comme un vent funeste entre nous deux ? »
J’ai découvert ce livre en regardant J‘aime regarder les filles de Frédéric Louf avec Pierre Niney.
On ne badine pas avec l’amour, c’est l’histoire de Perdican, fils d’aristocrate qui revient de Paris. Son père Le Baron veut que Camille, sa nièce, épouse Perdican. Celui-ci est ravi, mais la nièce, qui va prononcer ses vœux au couvent, n’est pas de cet avis. S’en suit alors déclarations d’amour, nostalgie et manipulation des cœurs.
« Perdican
Tu as dix-huit ans, et tu ne crois pas à l’amour !
Camille
Y croyez-vous, vous qui parlez ? »
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J’ai beaucoup aimé cette pièce. Généralement, une pièce de théâtre est dure à lire, mais celle-ci ce lis très facilement. On ce laisse facilement embarqué dans l’histoire.
J’aime beaucoup le style d’écriture très poétique et lyrique de Musset.
On aime voir les péripéties des personnages et leur évolution au fur et à mesure de l’histoire.
Voilà, je vous conseille vivement ce livre. Je vous laisse avec un dernier passage du livre (mon préféré et le plus connu sûrement).
À la prochaine. :)
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« Perdican
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. ” «