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Adolphe a disapru

Eric Metzger

Pages : 141

Prix : 12€

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« Elle m’a brusquement quitté un jeudi soir. ». C’est par cette phrase que débute le nouveau roman de Eric Metzger, Adolphe a disparu.
Avant d’avoir lu ce livre, je ne connaissais pas Eric Metzger, du moins pas en tant que romancier. Comme la plupart des gens, je pense, j’ai d’abord connu l’humoriste. Le fameux duo Eric et Quentin, acolyte de Yann Barthès dans Le Petit Journal sur Canal+ puis depuis 2016, dans l’émission Quotidien sur TMC.

C’est en le suivant sur Instagram, où il est très actif, que j’ai appris la publication de son livre.
J’ai mis du temps à l’acheter, d’abord parce que je n’y pensais pas et que j’avais d’autres lectures en cours puis ensuite parce que je ne le trouvais pas en magasin et en librairies. Mais bon, j’ai réparé cette erreur et je me le suis procuré il y a quelques jours.

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« C’est un chat tout blanc, sauf qu’il a une petite tache noire sous le nez, comme une moustache… »

Là, j’ai regardé ma mère ahuri: « Attend, ne me dis pas que tu l’as appelé Adolphe parce qu’il ressemble à Adolphe Hitler ?! » Elle a répondu oui de la tête, ajoutant: « Et parce qu’il est méchant aussi ».

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J’ai lu ce livre en quelques heures. C’est rare que je lise un livre en quelques heures, mais j’ai été envoûté par sa simplicité qui nous fait entrer dans l’histoire en quelques lignes.

Adolphe a disparu, c’est l’histoire d’un trentenaire parisien soudainement quitté par la femme qu’il aime. Détruit par une révélation qu’il n’attendait pas, il reçoit un texto de sa mère qui lui annonce qu’Adolphe a disparu. Adolphe, c’est un chat dont sa mère s’occupe au Bois de Boulogne. S’en suis alors une aventure qui mélange introspection post-rupture, relation mère-fils, travestis, prostitués, etc.

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"Demande-toi si votre séparation n’est pas une bonne chose. Lola a un problème. Est-ce que tu te vois faire ta vie avec une fille qui a problème ? »

J’ai failli lui répondre: « Ta gueule ! » Mais je ne l’ai pas fait. Il m’écrivait par gentillesse.

Oh, comme il se trompe ! Lola n’a pas un problème. Elle a des problèmes, nuance, comme tout le monde."

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On rit, on pleure parfois, on regarde évoluer la relation mère-fils dans la simple recherche d’un « chat nazi ». Enfin bref, dans ce roman, on vit tout simplement, on respire et ça fait du bien. On se laisse conduire par les mots jusqu’à arriver à la fin du livre qui ne nous laisse pas sur notre faim.
On apprend à connaître Alexia, Christian, le jeune, et d’autres personnages. On se prend à imaginer le Bois de Boulogne à travers la description qui en est fait. On voit les mots, les phrases, les paragraphes, enfin, en voit le livre.
En écrivant ces lignes, je me rends compte qu’on pourrait en faire un film. Comme Mes amis, mes amours de Marc Levy (adapté en film par Lorraine Lévy), un film simple qui retranscrit relativement bien le livre.
En lisant le roman d’un humoriste, je ne m’attendais pas à ça. Je ne m’attendais pas à un livre rempli de tendresse, de poésie et de chat ^^. Je n’ai dit cette phrase qu’une seule fois, et c’était pour un concert du groupe Synapson et c’est peut-être bête à dire, mais je suis sur le cul.

Je ne sais pas si cette article vous aura donné envie de lire le livre, mais je l’espère. Vraiment.

Je vais acheter au plus vite son premier roman, La nuit des Trente, et je vous en parlerais. En attendant, je vais commencer 1984, de George Orwell, que je n’ai pas encore lu… (No comment, c’est inacceptable que je ne l’ai pas encore lu, mais je me rattrape ).

Sur ce, je vous laisse avec un dernier passage du livre et je vous dis à bientôt.

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"– Mais tu sais, maman, je ne pense pas qu’on le retrouvera.

– On ne sait pas tant qu’on n’a pas essayé !"

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